Rosie O’Donnell fait exploser le silence : Pourquoi personne n’ose critiquer Oprah Winfrey après sa soirée grand luxe avec Jeff Bezos à bord d’un superyacht ?

Rosie O’Donnell fait exploser le silence : Pourquoi personne n’ose critiquer Oprah Winfrey après sa soirée grand luxe avec Jeff Bezos à bord d’un superyacht ?
Rosie O’Donnell brise l’omerta : Oprah Winfrey, Jeff Bezos et le double standard du silence médiatique
Paris, juillet 2025 —
Quand les milliardaires se retrouvent sur des yachts scintillants sous le ciel italien, les flashs crépitent… mais les critiques, elles, se taisent. C’est ce que dénonce vigoureusement Rosie O’Donnell, l’humoriste et animatrice américaine, qui n’a pas mâché ses mots en dénonçant la participation d’Oprah Winfrey à une soirée huppée organisée par Jeff Bezos, l’homme derrière Amazon.
Sur les réseaux sociaux, Rosie a posté un message enflammé :
“Je me demande ce qu’Oprah dirait si quelqu’un d’autre – disons un homme blanc milliardaire – avait fait exactement la même chose qu’elle vient de faire. Où est la morale, où est la cohérence ?”
Et avec cette seule publication, elle a déclenché un débat brûlant : pourquoi la reine des médias est-elle si peu critiquée, même lorsqu’elle semble s’aligner avec l’élite ultra-riche tant décriée par ailleurs ?
Un dîner sur un superyacht : entre privilège et polémique
C’est lors d’un somptueux événement privé en Italie, sur un superyacht estimé à plus de 400 millions de dollars, que les clichés ont émergé : Oprah, radieuse, trinquant avec Naomi Campbell, Kendall Jenner et bien sûr, Jeff Bezos et sa compagne Lauren Sánchez. L’ambiance ? Luxe absolu, service de chef étoilé, et performance privée de la chanteuse Ellie Goulding.
Mais si le monde people s’est extasié, Rosie O’Donnell a vu rouge.
Elle dénonce un comportement qu’elle qualifie de “disconnecté avec la réalité sociale”, surtout dans un contexte où des millions d’Américains luttent contre l’inflation, les dettes étudiantes et la crise du logement.
L’icône intouchable : Oprah et le mythe de l’innocence philanthropique
Ce qui dérange Rosie – et nombre d’observateurs silencieux – c’est le traitement médiatique presque sacré dont bénéficie Oprah. Malgré ses amitiés avec des figures controversées du monde de la haute finance et de la tech, elle reste intouchable, souvent louée pour son parcours inspirant et ses œuvres caritatives.
Mais selon certains analystes, c’est précisément cette image bâtie sur des décennies qui la protège de toute critique sérieuse.
“Oprah est devenue un symbole. Et critiquer un symbole, c’est risquer l’ostracisation publique”, explique le sociologue américain Noah Renshaw.
“Le problème, c’est qu’en devenant ce symbole, elle échappe aux mêmes règles morales qu’elle défendait autrefois.”
Jeff Bezos : le partenaire de fête qui divise
Le fondateur d’Amazon n’a jamais fait l’unanimité. Critiqué pour les conditions de travail dans ses entrepôts, son évitement fiscal présumé et son mode de vie extravagant, Bezos incarne pour beaucoup l’excès du capitalisme moderne.
Alors voir Oprah, longtemps défenseuse des minorités et des causes sociales, s’afficher avec lui dans un cadre aussi ostentatoire sonne comme une trahison aux yeux de certains.
Rosie O’Donnell, elle, n’a pas hésité :
“C’est une gifle à tous ceux qui croyaient encore que la richesse ne devait pas faire oublier l’humilité. Oprah n’a pas besoin de cette soirée, ni de cette image.”
La peur de critiquer une femme noire à succès ?
Un autre angle du débat est tout aussi délicat : le tabou autour de la critique des femmes noires puissantes dans les médias. Oprah, souvent perçue comme un modèle de réussite pour les femmes noires aux États-Unis, bénéficie d’un respect justifié mais parfois inconditionnel.
Rosie, blanche, lesbienne, et militante de longue date, marche donc sur un fil.
Certains l’accusent déjà de “jalousie” ou de “rage déplacée”, mais ses partisans rappellent qu’elle a toujours dénoncé les excès, peu importe qui en était à l’origine.
“Ce n’est pas une question de race, c’est une question de valeurs. Et si on commence à épargner certains juste parce qu’ils sont emblématiques, alors on trahit notre rôle de citoyens critiques”, rétorque une internaute.
Les réseaux sociaux en ébullition
Sur X (anciennement Twitter), les avis se déchirent :
🔹 “Rosie a raison. Le silence autour d’Oprah est hypocrite.”
🔹 “C’est juste une fête. Laissez Oprah vivre.”
🔹 “Quand les riches dansent, les pauvres n’ont plus le droit de parler ?”
Le hashtag #OprahGate a même brièvement été en tendance mondiale, relançant le débat sur la moralité des figures publiques en temps de crise.
La face cachée du glamour : un miroir pour notre société
Cette affaire va-t-elle ternir durablement l’image d’Oprah ? Probablement pas. Mais elle ouvre une brèche. Une brèche dans le mur d’admiration aveugle, dans la narration lisse qu’on vend au public. Elle rappelle que le pouvoir, même entre de bonnes mains, doit être surveillé, questionné et remis en cause.
Conclusion : Rosie O’Donnell, la voix qui dérange — et peut-être la seule à oser
Dans un monde médiatique souvent dominé par le politiquement correct ou la peur de perdre des sponsors, Rosie O’Donnell reste une voix rugueuse mais nécessaire.
Elle ne cherche pas à faire tomber Oprah – mais à réveiller une conscience collective.
Et si la question n’était pas “Oprah a-t-elle le droit de faire la fête avec Jeff Bezos ?”, mais plutôt :
“Pourquoi sommes-nous si prompts à condamner certains… et si silencieux face à d’autres ?”