Oprah Winfrey brise le silence : pourquoi elle a failli refuser son rôle le plus bouleversant dans “Henrietta Lacks” – une révélation intime et saisissante

Oprah Winfrey brise le silence : pourquoi elle a failli refuser son rôle le plus bouleversant dans “Henrietta Lacks” – une révélation intime et saisissante
Oprah Winfrey, une légende vivante du petit écran, a récemment livré une confession aussi rare que bouleversante : elle a failli refuser le rôle de sa vie dans le téléfilm “The Immortal Life of Henrietta Lacks”. Une déclaration qui secoue les coulisses d’Hollywood et qui révèle les vulnérabilités d’une femme pourtant considérée comme l’une des plus puissantes du monde médiatique.
Dans une interview exclusive accordée à The Hollywood Reporter, dans le cadre de l’émission Close Up with THR, Oprah n’a pas mâché ses mots : « J’étais sincèrement nerveuse à l’idée d’accepter ce rôle. » Une phrase qui résonne avec une intensité particulière lorsqu’on sait que ce projet n’était pas un simple divertissement, mais un hommage poignant à une femme afro-américaine dont le corps a été exploité sans consentement au nom de la science.
Une icône face à ses doutes
Celle qui a bâti un empire sur la force de sa voix et la puissance de son vécu personnel s’est retrouvée confrontée à une peur sourde. Non pas la peur du public ou de l’échec, mais celle de ne pas être à la hauteur de l’histoire qu’elle allait raconter. « Ce rôle était trop grand, trop important. Je ne voulais pas le trahir, » confie-t-elle avec une sincérité désarmante.
Le rôle en question ? Celui de Deborah Lacks, la fille de Henrietta Lacks – cette femme afro-américaine dont les cellules, prélevées sans autorisation en 1951, sont devenues immortelles et ont permis des avancées scientifiques majeures, de la polio au cancer.
Une histoire vraie, une douleur réelle
“The Immortal Life of Henrietta Lacks”, adapté du best-seller de Rebecca Skloot, n’est pas une simple fiction dramatique. C’est une dénonciation, un appel à la reconnaissance, un devoir de mémoire. Et c’est précisément ce poids historique qui a failli faire reculer Oprah.
« Je suis habituée à raconter des histoires vraies, mais celle-ci… elle m’a touchée profondément. C’est une douleur encore vive dans la communauté noire. Jouer Deborah, c’était accepter de porter le deuil, la colère, l’espoir aussi », explique-t-elle.
Une performance saluée, mais un tournage éprouvant
Malgré ses craintes initiales, Oprah s’est lancée corps et âme dans ce rôle, avec une intensité rare. Le tournage fut difficile émotionnellement. À plusieurs reprises, l’équipe a rapporté qu’Oprah fondait en larmes entre deux prises, incapable de séparer l’actrice de la femme engagée.
Son interprétation fut acclamée par la critique : poignante, viscérale, habitée. Mais pour Oprah, le véritable honneur fut de pouvoir rencontrer les descendants de la famille Lacks. « Ce sont eux qui m’ont donné leur bénédiction. Sans leur approbation, je n’aurais jamais osé incarner Deborah. »
Quand l’intime rencontre le politique
Cette histoire révèle un aspect peu connu du combat d’Oprah : celui qu’elle mène pour la justice sociale, bien au-delà des plateaux de tournage. « Le cas de Henrietta Lacks est emblématique de ce que l’Amérique veut oublier : les corps noirs utilisés, manipulés, effacés de l’Histoire. »
En acceptant ce rôle, Oprah n’a pas seulement joué une femme brisée par la douleur ; elle a incarné toute une génération de femmes noires qui se battent pour que leurs voix soient entendues. Elle a ravivé une mémoire collective, bien souvent mise sous silence dans les manuels d’histoire.
Le rôle qui l’a changée à jamais
Oprah a souvent parlé de ses traumatismes d’enfance, de sa résilience, de sa foi. Mais jamais elle n’avait évoqué un rôle qui l’avait autant transformée intérieurement. « Deborah m’a habitée longtemps après la fin du tournage. J’ai pleuré, j’ai prié, j’ai compris des choses sur moi que je ne savais pas. »
Ce rôle fut un miroir. Un miroir dans lequel Oprah a vu ses propres blessures, ses combats passés et sa mission future : continuer à raconter ces histoires, coûte que coûte.
Un projet mené avec amour et rage
Le téléfilm, produit par la chaîne HBO, fut une réussite critique, mais aussi un geste politique fort. Oprah n’a pas seulement joué. Elle a aussi produit. Elle a insisté pour que chaque détail soit fidèle à la réalité. Elle a veillé à ce que la famille Lacks soit impliquée à chaque étape du processus.
« C’était notre histoire. Pas celle d’Hollywood. Pas une fiction embellie. Une vérité nue, dure, dérangeante. Mais nécessaire », déclare-t-elle avec passion.
Une Oprah plus humaine que jamais
Ce témoignage révèle une facette méconnue d’Oprah Winfrey. Celle d’une femme vulnérable, habitée par le doute, mais poussée par une mission. Une femme qui, malgré son statut de “queen of media”, n’hésite pas à montrer ses faiblesses pour mieux incarner ses convictions.
Et c’est peut-être là que réside la véritable force d’Oprah : non dans sa richesse, sa célébrité ou son pouvoir, mais dans sa capacité à se connecter à l’âme humaine, à ses douleurs les plus profondes, et à les transformer en lumière.
Conclusion :
En partageant son hésitation, Oprah ne fait pas que dévoiler les coulisses d’un tournage. Elle offre au monde une leçon d’humilité et de courage. Car derrière chaque grande actrice se cache une femme. Une femme qui doute, qui pleure, mais qui se relève. Une femme qui, comme Deborah Lacks, décide un jour que son histoire mérite d’être racontée – et entendue.